lundi 8 septembre 2014

Francis et Marion en vélo!


Ce n'est pas parce que ce blogue se dit de Grenoble qu'on doit être à Grenoble pour y publier, alors voici notre aventure de l'été 2014. 

Nous avons décidé de faire un voyage à vélo sur la côte Est américaine en passant par les Outer Banks. Pour ce faire, nous ne sommes nous entraînés, préparés et équipés pour vivre cette aventure. 

Vendredi 22 août, jour du départ, nous travaillons tous les deux alors départ à 19h30. On roule roule roule jusqu'à Newburgh où un hôtel cheap nous accueille pour quelques heures. Samedi 9h les vélos sont de retour sur le toît de la Subaru et on roule, roule, trafic, roule jusqu'à Washington DC où un autre hôtel cheap nous attend. On grimpe les vélos à la chambre puis on part marcher car on a mal partout d'être dans l'auto. Le soir, on fait une visite guidée qui raconte en détail les faits et gestes de l'Assassinat de Lincoln. On se promène un peu puis on retourne à l'hôtel en beau métro Washingtonnais.

Dimanche, on goûte au déjeuner cheap de l'hôtel cheap puis on va voir la maison blanche, l'obélisque, les mémoriaux de la 2e Guerre Mondiale et de Lincoln. De beaux endroits grandioses dans une grande ville propre. 









Avec Nick et Margaret à l'heure du départ
15h, on repackte la voiture pour aller à la rencontre de Margaret près de Norfolk, que nous avons rencontré via le site warmshowers.org. Un site qui ressemble un peu à couchsurfing, mais qui est pour les cyclistes. Nous avions convenu que nous campions dans la cours de Margaret et Nick et qu'ils allaient garder notre voiture pour les 2 semaines de notre voyage. À notre arrivée, après 5 minutes de discussions/présentations, ils nous offrent une chambre et un souper. Hum, ok... on accepte et on passe une belle soirée en leur compagnie. Ils sont d'anciens militaires qui ont fait le tour du monde grâce à l'armée. Maggie a servie l'armée US et Nick était des Special Forces de l'armée Anglaise. Ils se sont rencontrés à Bagdad. Nick est aujourd'hui auteur de briques historiques qui relatent des faits de la première guerre mondiale. Il passe la soirée à nous raconter plein d'histoires de militaires où les petits détails font toute la différence. 
Le lendemain, c'est notre grand départ. Les œufs et les toasts nous attendent à notre lever. On monte les sacoches sur les vélos, et on fait les premiers coups de pédale de ce voyage. 

Virginia Beach, il fait chaud!
Direction Virginia Beach où l'on voit la mer pleine de grosses vagues pour la première fois. On passe rapidement cette ville un peu fake avec de gros hôtels qui bordent la plage. Notre prochain point de repère est le False Cape State Park. On sait que ce parc est traversable en vélo jusqu'en Caroline du Nord, mais selon les dires, nous passerons un mauvais moment avec beaucoup de sable... On s'y lance tout de même. 

Arrivés à l'entrée du parc, l'odomètre affichait environ 60km et le gars de l'accueil nous trouvent bien téméraire, mais pas mal bright d'arriver juste à temps pour la marée basse... Gros points d'interrogation sur nos faces. Il nous explique qu'à marée basse, le sable près de la mer est très dur et probablement passable en vélo. Un peu incrédule, nous nous lançons sur les routes de gravier du nord du parc. Notre but de la journée est d'atteindre la frontière de la Caroline du Nord avant la noirceur. les 2/3 du parc passent rapidement. À un moment, le chemin se transforme en banc de sable et on a pas le choix d'aller rejoindre la plage car les vélos enfoncent de 1 pied... On roche notre vie pour traverser les 150m qui nous séparent de la plage car on est deux à pousser et tirer un vélo qui s'enlise. On décourage pas mal à ce moment... 


Arrivée à la plage
Arrivés à la plage, on capote quand on voit que l'on peut rouler entre 14 et 20km/h presque dans l'eau! On arrive rapidement à la frontière Virginie/Caroline du Nord où il y a une grosse clôture avec une petite porte pour les piétons et cyclistes. La clôture est là pour garder les chevaux sauvages du côté de la caroline du Nord. C'est aussi notre entrée dans les Outer Banks, cette bande de terre de près de 300km de long dans l'atlantique. À la clôture, on fait une bonne pause, Francis fait le Ice Bucket Challenge et on est heureux d'avoir atteint notre but du jour. Cette section des Outer banks est réservé aux propriétaires de 4x4 car il n'y a pas de routes autre que la plage pour s'y rendre à partir de Corolla. 
On roule sur la plage
Avec Bob et Sandy
On tente de repartir, mais en néophites de la plage que nous sommes, nous n'avons pas vu que la marée était remontée. On peine et on roche pour faire avancer nos vélos d'environ 200m. Un homme sympathique viens nous parler et nous indique que derrière la plage, la 5e rue est un peu moins pire. Un peu désespérés, on tente d'y aller. Pour traverser la plage et la dune, on y va à 2 pour un vélo et c'est tough. Quand on vient chercher le 2e vélo, l'homme en question reviens nous voir et nous offre à souper et une chambre en attendant que la marée ne redescende. C'est ainsi que nous avons passé une belle soirée avec Bob, Sandy et Buddy le chien. Ils louent une maison près de la plage pour 6 semaines dans ce paradis du gros camion. On fait une ride de Jeep, un peu de lavage, on nettoie nos vélo pleins de sable, on mange du gros steak de 2po d'épais cuit sur le grill au bois avec des buchettes imbibées d'eau pour fumer la viande. Bob est un ancien pilote de 737 qui donne aujourd'hui des cours de pilotage en Corée. Sandy s'occupe de leur fils de 17 ans en Ohio. Bob est sympathique, il est ouvert et a plein d'histoires à raconter. Sandy nous traite aux petits oignons et nous prépare de la bonne bouffe. Ils sont bien heureux de nous avoir rencontré et on regarde l'horaire des marées pour repartir par la plage le lendemain.


Le 26 août au matin, on est accueillis au buffet BLT, fruits, yaourts, et toasts. On se prépare à réaffronter la plage qui abaissera sa marée vers 14h. On se baigne, on profite de la plage, on dîne puis on part en direction de Corrola, 20km plus loin par la plage. On roule sur le bord de l'eau, parfois même sur la fin d'une vague, on salue les plaisanciers en 4x4 et on arrive à bon port. À Corolla, on cherche un boyau d'Arrosage et on finit par en trouver un dans une agence d'immeubles pour nettoyer nos vélos de tout ce sable dans les mécanismes. On mange une bonne pizza pendant que ça sèche et on lubrifie tout les mécanismes. On enfourche vers 16h pour se rendre à Kitty Hawk où un camping nous attend. On arrive vers 18h30, douche, bouffe lyophilisée et dodo sous la tente sans double toit car il fait trop chaud. 



Mercredi le 27 août, c'est le gruau et les noix qui nous sortent du jeune. On détente puis on se rend au site du premier vol des frère Wright à Kill Devil Hill (Quel nom!) Il y a une réplique parfaite et fonctionelle de cet avion qui a volé 59 secondes en 1903. On fait le tour de la place puis on repart vers Waves, environ 50km plus loin. On roule, roule, roule avec le vent dans le dos entre 30 et 35km/h, chargés, c'est intense! On doit passer par deux parcs nationaux et un pont étroit de deux miles. Par chance, les automobilistes sont bons avec nous. Le vent est avec nous, mais le soleil tappe. Malgré la crème solaire à plusieurs reprises, nous avons des coups de soleil. Arrivés à Waves vers 15h, on va affronter les grosses vagues de l'océan à moins de 50m de la tente. Le soir arrivé, il fait chaud et humide, la tente n'est pas invitante et on dort à la belle étoile. Marion se lève à l'aube et va contempler le lever du soleil
sur la côte est. On déjeune, on repackte et on repart vers Ocracoke Island. 




Waves





Sur le traversier


Cape Haterras Light House
 Le vent est toujours de la partie, mais cette fois, c'est de front que nous l'affrontons. Oula, on pédale comme des fous pour atteindre des pointes à 18km/h, on se relaie pour se tirer dans le vent constant. On prend une pause pour visiter le Cape Hateras Light House, un grand phare de brique peint en spirale noire et blanches. Vers 16h, on arrive à Hatteras Village où l'on trouve un vendeur de fruits et légumes. L'américain moyen mange bien peu de ces choses et nous en avons bien besoin pour garder le morale. On fait le pleind e vitamines puis on embarque sur le ferry qui nous mène à Ocracoke Island. Biens heureux de voir la fin de cette journée venteuse qui approche. Nous ne nous attendons pas à ce que les 25km pour traverser l'île soient aussi pénibles. De looongues lignes droites avec le soleil qui descend en plein dans notre face et le vent qui ne se calme pas. Le soir on se paie un beau B&B où l'on fait une batch de lavage au lavabo.
Le lendemain, un bon déjeuner servit pas une grand maman gâteau nous comble. On repart. Une longue traversé de traversier de 3h nous fait sortir des Outter Banks et nous mène à Cedar Island. On en profite pour mettre de l'air dans nos pneus, faire sécher les vêtements sur nos vélos et écrire un peu de ceci.

Cedar Island

Arrivé au port, on réenfourche, malgré que le mal de fesse commence à se faire bien sentir sur nos 4 fesses! Près de 75km nous séparent de l'appartement de notre hôte warmshower. On roule sur la 12 puis la 70, on passe plusieurs miles sans croiser une seule voiture, la route est à nous! On finit par atteindre Atlantic Beach vers 17h et on rejoint Jackie chez elle. Une jolie dame active qui nous attend avec un super souper, une chambre et un petit déjeuner. Elle est prof spécialisée pour les personnes sourdes et elle donne des cours de fitness, un peu comme Marion. Dès notre arrivée, nous allons profiter de la plage que l'on voit de son balcon. La mer s'est calmée depuis la dernière fois que nous l'avons vu. On s'amuse bien puis on retourne souper au poulet grillé avec champignons, épinards accompagnés de tomates/boconcini. Waow, c'est si bon!
On discute avec elle toute la soirée, elle a fait beaucoup de backpacking et on a plein d'histoires à partager.


Le petit déjeuner
Avec Jackie :)


On the bike again
Samedi, on part vers 10h et on traverse d'est en ouest l'Emrald Island. On retourne à la terre ferme par un grand pont puis on se rend à Jacksonville. Une ville affreuse qui borde un gros camp militaire. Ici, tous les gars ont la mêêêême coupe de cheveux, il n'y a pas vraiment de trottoirs et le pick-up le plus bruyant est le roi. On se trouvent un hôtel cheap et les gens de la réception rient de nous avec nos vélos. Le soir on va voir les Ninja turtle au cinoche et on se préparent pour une grosse journée le lendemain.





Dimanche, direction Wilmington, peu de choses à dire, on a roulé près de 100km et ce fut notre premier contact avec la maudite route 17 qui n'est pas très bike frendly. Il faisait très chaud, 90-95 deg F et on s'est arrêtés au Subway pour dîner où il faisait moins de 65 degF... Clash.
Arrivés à Wilmington, nous étions un peu tannés de rouler, on s'est trouvé un B&B dans une maison historique et on fait le tour du vieux Wilmington, une belle ville. Notre hôte du B&B avait peur pour nous sur les routes et il s'est assuré que nous prenions de bonnes routes pour vélos le lendemain. Son déjeuner était écoeurant avec fruits, omelettes, croissants, pâtisserie, café et jus hoummm.

On part pour se rendre à Carolina Beach où l'on fait le plein à l'épicerie, Gatorade, bananes, pêches, beef jerky, pain, confitures, etc. On prend ensuite le ferry qui nous mène à Southport d'où l'on roule jusqu'à Oak Island. Là, Dan et Linda de warmshower nous recevaient avec un espace pour la tente, une douche extérieure, une prise de courant, une sortie d'eau et... une FAN!à notre arrivée, on se pitch à la plage où l'eau est extrêmement chaude... genre 85F dans la mer. On s'y baignent longtemps puis on va s'acheter des crevettes fraîches pour accompagner nos pâtes et la sauce tomate en canne. Le soir venu, on jase un peu avec Linda à la noirceur de la cours et on sue juste à rester immobile tellement c'est humides. La tente nous fait peur... On s'y couchent sans double toît et après 5 minutes à suer, on installent la fameuse fan pour avoir du vent dans la tente. Ça a rendu la nuit difficilement supportable plutôt qu’invivable. Une douche fraîche nous attendaient au matin.
Nous quittons Oak Island avec la plus grosse journée de vélo et la dernière du voyage. On s'en va à Myrtle Beach, cette station balnéaire qui attire les touristes d'un peu partout. On ne peut pas tarder car on veut des boîtes de vélo et le bike shop ferme à 17h. Après 110km assez rough, car nos corps commencent à être fatigués, Francis sprint entre 25 et 35 km/h les 10 derniers kilomètres. Arrivé au magasin à 17h05, le gars n'a qu'une boîte pour nous. un peu déçus, on part avec. On veut prendre le bus le lendemain à midi et il recevra une nouvelle boîte vers 14h. On prend une chambre de motel crass à moins de 200m de l'autobus puisque nous aurons besoin de balader les vélos dans des boîtes.







Notre trajet sur google maps : https://mapsengine.google.com/map/edit?mid=zLRGDFZdb6fU.kMw9jlgQDIoY


On profite tout de même de la plage de Myrtle Beach et on va jouer un set de minigolf le plus fou que nous n'ayons jamais vu. De retour à la chambre, on désassemble les vélos et deux multi tools rendent l'âme au démontage des pédales serrées. Le matin, le gars du Greyhound ne veut rien savoir de notre vélo pas dans une boîte. On retourne voir le gars du magasin de vélo et il finit par nous dire qu'il y a peut-être une boîte dans le fond de son container. Hop, on y saute, on tasse les cochonneries, et on sort une boîte Cannondale. On retourne emboîter le deuxième vélo. On fait des aller-retour entre l'arrêt de bus et le môtel pour transporter les 2 vélos et les 6 sacoches. On attend près de 2h et on voit que la clientèle de Greyhound n'est pas la plus fortunée de ce pays. À la station, on jase avec un rocket launcher de l'armée qui vit dans les motels. Il ne peut pas concevoir une grande ville comme Montréal où il n'y a pas de guns... Finalement, on embarque nos boîtes dans le bus et on part pour Charleston.

À Charleston, on réserve l'hôtel le plus proche de la station de bus, On arrive et c'est carrément voisin. On entre tout nos trucs avec un chariot et on part souper en ville. On se rend vite compte que nous sommes dans un quartier afro-américains et que les seuls blanc becs des environs, c'est nous! On finit par trouver l'autobus de ville pour se rendre au centre-ville et on bouffe des bonne pâtes. On fait le tour de la ville à pied, c'est bien beau, mais on sent que cette péninsule a déjà vu beaucoup d'esclaves et on a un malaise. Le soir, pour retourner à l'hôtel, on attend le bus et un bonhomme concierge-homme à tout faire de motels nous jase. On finit par connaître sa vie car on attend le bus un peu plus de 1h30. Il nous dit qu'il a un contact pour un taxi qui nous amèneras là où on va pour 10$. On l'appel et notre ami le prendra avec nous car il s'en va pas très loin de nous. 10 min plus tard, ledit taxi arrive avec 2 bros à bord. Notre ami semble connaître le chauffeur et est content qu'il se soit trouvé un travail. Arrivé à mi-chemin, on voit au loin un barrage policier... Bam, il tourne dans une entrée et ils échangent de chauffeurs... OK, le chauffeur n'avait pas de licences! On repart et ils nous déposent à l'hôtel.
Gros hôtel de Charleston
Le lendemain, on fait une visite guidée sur l'histoire de la ville puis on se la coule douce pour le reste de la journée.
Vendredi le 5 septembre, c'est l'autobus qui nous attend. On s'engage pour 13h de bus entre Charleston et Norfolk. Un long trajet qui nous débarque à 22h30 à la station de Norfolk. Là, Maggie et Nick, nos hôtes du début sont venus nous chercher avec leur petit camion. On retourne chez eux, on dépose tout notre stock dans leur garage et on va dormir une bonne nuit. Le lendemain matin, nous partons en voiture à 9h30 et on roule roule roule roule roule roule, jusqu'à Montréal où nous arrivons à 2ham. Ouf, grosse journée de route!

Ce voyage nous aura amené à rencontrer des personne généreuses et accueillantes. Nous avons été choyés par nos hôtes, la température et les paysages que nous avons vu. Nous avons eu de belles aventures et ces vacances resterons gravées à nos mémoires!











jeudi 16 juin 2011

Le pays du Mont Blanc



En quittant Grenoble, nous nous sommes dirigés vers le Mont-Blanc pour faire une petite randonnée. Nous sommes débarqués à St-Gervais-les-Bains par un vendredi soir et nous y avons installé notre tente. Le lendemain, c'était le vrai départ pour un demi tour du Mont Blanc. Notre premier objectif était la Balme, un refuge sur le côté ouest du Mont Blanc. La journée s'est bien déroulée, la marche était bonne et ascendante, le moral était bon et nous avons même croisé un gars qui portait un chandail des Nordiques!

Camping à la Balme

Dans la vallée avant le col du Bonhomme
Les marmottes!

 Le dimanche matin, nous sommes partis en direction de la ville des Glaciers. La vallée avant le col du bonhomme était verdoyante et peuplée de marmottes et à l'arrivée au col, c'était fou!

Vue du col du bonhomme

Nous nous sommes ensuite rendu au col de la croix du bonhomme où nous avions le choix de prendre un raccourci ou la voie normale. Nous avons donc opté pour le raccourci car on nous avait dit que c'était très jolie. Malheureusement, le raccourci en question n'avait pas été emprunté et le sentier était à peu près absent. Nous avions serte les pieds dans la neige, mais aucune trace n'étaient visible alors nous avons eu peur d'être sur la mauvaise voie et nous sommes retournés de là où nous venions. Nous avions déjà descendu près de 400m d'altitude que nous devions remonter pour aller rejoindre un refuge de montagne. Cette petite virée a été plutôt éprouvante tant au niveau physique que mentale pour nous deux. Nous nous sentions bien impuissants dans cet immense paysage de montagnes. (Ajout par Marion : J'AI EU PEUR!!) Arrivés au refuge, 5h après y être passé, nous nous y sommes installés pour la nuit. C'était un grand refuge pouvant accueillir 115 personnes par nuits qui était en train de faire son ouverture pour la saison d'été.
Ce fut donc une journée de marche fort peu efficace en distance parcourue :(

vendredi 10 juin 2011

Grenoble et ses montagnes (La fin)

Question de reprendre le titre de la page la plus visitée de ce blog (Principalement car la recherche de «montagnes grenoble» avec Google, c'est le 7e lien..:), voici une petite conclusion à notre séjour à Grenoble.
C'est le moment de laisser les 28m² qui nous ont servis d'espace de vie pendant ce périple en Europe. Le petit studio de la rue Louis Vidal nous a permis d'avoir un pied à terre vraiment confortable et agréable dans une maison habitée par des jeunes actifs et gérée par un jeune couple retraité très généreux et aidants. Parfois frisquet, parfois trop chaud, parfois trop clair, parfois trop sombre, parfois trop petit, rarement trop grand, nous avons été ici chez nous et nous nous en souviendrons longtemps.

La boulangerie et le SimplyMarket nous ont fournis de la bonne bouffe; Les resto U nous ont gavés pour 3€, les kebab et les pizza ont été nos fast-food préférés et les cafés français, éh bin c'est bien ordinaire!

Les Métrovélos nous ont menés du point A au point B très efficacement. La quasi absence de neige l'hiver et le fait que Grenoble soit la ville la plus plate de France (je parle ici du relief :) font que le vélo est le meilleur moyen de transport dans cette ville que l'on met moins de 30 minutes à traverser d'est en ouest.

Un grand merci à nos proprios qui nous ont bien aidés, à tous nos amis internationaux, mais aussi aux Français que nous avons côtoyés ici, à nos coéquipiers qui devaient vivre avec nos absences du vendredi après-midi pour élargir les fin de semaine, à tout ceux qui nous ont hébergés lors de nos escapades, à Sarah et son copain qui nous ont fait découvrir le ski de rando et qui nous ont prêté le matériel de via ferratta, aux associations d’étudiants internationaux qui facilitent les rencontres de ceux qui vivent les mêmes expériences, aux lecteurs de ce blog qui ont souvent été timides, Merci!

Petit conseil à tous les universitaires lecteurs de ce blog, PARTEZ! Même si on se fait chier avec les paperasses consulaires, le stress du départ, les confusions culturelles, les comptes de banque, les assurances, l'argent et surtout les organisations scolaires, allez hop, ça remet les idées clairs de casser le quotidien par une telle expérience d'ouverture sur le monde.

Voila, c'est la fin de Francis et Marion à Grenoble, nous sommes maintenant partis vers de nouvelles aventures et avons hâte de revoir le Québec!



Grenoble : Veni Vidi Vici A+

mercredi 1 juin 2011

De Crolles à Londres

Bonjour Bonjour, ce fut long mais maintenant que les examens pour Marion sont terminées, nous nous offrons un peu de temps pour écrire sur ce blog. Puisque bien des choses sont arrivées depuis que Johanne est retournée à Montréal, voici une listes pas très exhaustive de ce qui s’est passé depuis. 

Crolles et écoles

  • Francis et moi avons découvert la via ferrata de Crolles. Nous nous y sommes bien amusés. Suite à cela, nous avons fait environ 3 autres fois la via ferratta de Grenoble. 
  • Nous avons presque atteint le sommet de la dent de Crolles depuis le Bernin, mais le manque de temps à fait que nous n’avons pas complétés l’excursion. Nous sommes partie de Grenoble en bus avec Mia, une amie Finlandaise, pour se rendre au village du Bernin. Depuis ce village nous avions un peu plus de 2000m de dénivelé à franchir avant d’atteindre le sommet. Nous nous sommes rendu à la base de la dent et il ne manquait que peu de temps. Avoir eu 2h de plus nous aurions fait le trajet au complet. Bref, nous avons rebroussé chemin avec la ferme intention de ne pas manquer le dernier bus qui partait d’un village dans la montagne pour revenir à Grenoble. Une fois à l’arrêt du bus Francis eu l’air étrange…Il nous dit : « Merde….j’ai pas regardé la bonne journée…Le dernier bus est déjà passé…Désolé » Et Mia qui répond : « Ce n’est pas grave, on va faire du stop» avec un joli sourire. Nous avons donc commencé à montrer notre pouce aux automobilistes, quelques voitures ont passées et un gentil homme s’arrête avec sa BMW familiale et nous demande où l’on s’en va. Et bonne nouvelle il nous emmène jusqu'à Grenoble. 

Au pied de la dent de Crolles

  • Après un début de semaine mouvementé pour Marion, c'est-à-dire : correction intense d’un travail. Merci tout particulier à Julien et à ma sœur de m’avoir aidé autant. Lundi : Remise du fameux travail, Mardi remise d’un autre dossier cette fois avec une présentation orale à 14h. Une fois le tout terminé plus qu’une idée en tête : LONDON 

Londres
À 17h c’est le grand départ, TGV vers Lyon, Avion avec EasyJet vers l'aéroport de Gatwick, Train Gatwick express vers la station Victoria à Londres. Arrivée à Londres : Minuit. Ouff, avec un petit décalage horaire : 1h du mat

Arrivée de Marion

Je suis accueillie par mon amie Gen qui cours et m’attrape au vol J Première étape : prendre une bonne bière à même le bar de la station. Deuxième étape s’acheter un sandwich dans un dépanneur et enfin aller chez Peter l’amie Londonien de Gen qui nous hébergera pour les 3 prochains jours dans le quartier de Touting Bec. Dans le sud de Londres. Thank you Pete for your hospilaty.

1ere journée

Devant Westminster

lundi 30 mai 2011

Rando des Merveilles à la Mer


Ayant une grande fin de semaine de 4 jours ½, Francis est parti avec un québécois et un danois pour une randonnée de la vallée des Merveilles à la mer.

Après 6h d'autobus dans les alpes, nous sommes débarqués à Nice pour ensuite prendre un train régional vers Vintimille en Italie. Arrivés là, il devait bien y avoir une quarantaine de policiers devant la gare qui semblaient se chercher quelque chose à faire. Par la suite, nous avons compris que les exilés Tunisiens se ramassent beaucoup en Italie et ils veulent aller en France, mais l'hexagone n'en veut pas... Bref, il y a des contrôles sélectifs si ta face ne les inspire pas. Nous nous sommes trouvés un spot tranquille pour dormir et comme la température était clémente, l'option de la belle étoile s'est avérée idéale. Le matin, on s'est réveillés avec une superbe vue sur la mer et nous avons pris un train pour St-Dalmas-de-Tendes en France.  De là, la marche commençait pour se rendre à la vallée des Merveilles. Une montée qui suit une rivière où il y a beaucoup de barrages pour l'hydroélectricité. Une petite journée bien tranquille qui nous a fait passer de 500 m à 2100 m sur des pentes douces.
Barrage hydroélectrique à Les Mesches


En arrivant à la vallée, c'est l'hiver; beaucoup de neige aux  alentours et certains lacs sont gelés. La vallée des merveille est un endroit où l'on peut voir des gravures vieilles du  18e siècle avant JC. Nous n'en avons pas vue puisque nous ne faisions que passer par le sud de la vallée, mais ça donne le goût d'y retourner en été. Là, il y avait un refuge gardé où l'on pouvait passer la nuit et manger comme des rois. Comme nous avions déjà toute notre bouffe, nous avons mangé notre riz aux saucisses mais avons profité de l'accueil du refuge pour la nuit. Les gens rencontrés là étaient fort intéressants tout comme les débats politico-culturels que nous avons eu.

Les panneau de sentiers











Le lendemain matin, c'était le départ pour la marche dans 5 pieds de neige... 2h à marcher à tâtons pour ne pas trop caller et à chercher le sentier car les indications sont sous la neige. Les paysages tout de même magnifiques et nous finissons par trouver le col où nous devons passer pour sortir de la vallée. Le col est à 2400m et d'un côté, c'est la neige et les lacs gelés, de l'autre, un paysage de montagnes vertes époustouflant. Une descente avec un peu de neige marqua nos derniers contacts avec la substance hivernale. Nous arrivions dans des montagnes couvertes de gazon avec des pentes abruptes où les marmottes et les chamois se promenaient à toutes allures. Une grande journée de marche à suivre les crêtes oscillantes entre 1500 et 2000m.  à un certain moment donné, la mer s'est pointé à l'horizon et la baignade du lendemain se faisait attendre. (voir vidéo)



Vue juste avant la descente vers Sospel avec mes deux compagnons de marche

samedi 30 avril 2011

Vacances de Pâques


Pour cette deuxième semaine de congé, Johanne, la mère de Francis est venue nous rendre visite. Pour son séjour avec nous, nous avons fait pas mal de randonnées dans les Alpes. 


Briançon-son-son
Notre première destination était Briançon, une ville fortifiée près de la frontière Italienne (15km) riche en histoire commerciale et militaire.


Cette ville est juchée à près de 1300m d'altitude à la croisée de 5 grandes vallées. Un peu plus de 4h de trains ont été nécessaire pour se rendre à la gare Briançonnaise. Là, Walter du gîte du petit Phoque nous attentait avec plein d'idées de randonnées et de bons petits plats cuisinés pour nous. Le premier jour, nous sommes partis à la conquête du fort de l'Infernet, un bâtiment situé à près de 2300m d'altitude et qui surplombe tout le Briançonnais. Malheureusement, malgré une température d'été sur Grenoble, la neige se fait très présente passé les 2000m et nous empêche de se rendre au sommet. Sur le parcours, nous avons vu plusieurs coulées d'avalanches, mais aucun risque qu'elles ne se remettent en mouvement. La neige de ces coulées est très compacte et il y a de grosse roches qui y «flotte».
Le fort des 3 têtes
L'entrée de la citée Vauban
Tout au long du parcours, on voit les différents forts de la ville et c'est très impressionnant. On s'imagine les combats et l'histoire qui s'y est déroulé. C'est un certain M. Vauban, architecte ingénieur stratège militaire qui a conçu les fortifications de cette place. Notre deuxième jour à Briançon s'est levée sur des nuages et un peu de pluie. Nous (Francis et Marion) voulions alors aller faire la Via ferratta et rejoindre Johanne au sommet d'une randonnée mais la pluie rendait les prises impraticables. Nous avons donc fait la randonnée avec Johanne et le beau temps nous a suivi toute la journée. Ce sentier nous menait à la Croix de Toulouse, où nous avions une belle vue sur tous les forts et les vallées. Cette fois-ci la neige ne nous a pas incommodée. À notre retour sur le plancher des vaches (à 1300m), nous avons ramassé notre stock au gîte et nous avons fait une visite guidée de l'ancienne ville fortifiée. Très intéressant historiquement.
La vieille ville fortifiée de Briançon
On nous a dit qu'il y avait du monde là depuis 8 siècles avant JC. Les gens s'y installaient car c'est un chemin obligé pour traverser les alpes par les vallées.
Le retour à Grenoble s'est bien fait avec la SNCF et ses contrôleurs à petite casquette.