samedi 30 avril 2011

Vacances de Pâques


Pour cette deuxième semaine de congé, Johanne, la mère de Francis est venue nous rendre visite. Pour son séjour avec nous, nous avons fait pas mal de randonnées dans les Alpes. 


Briançon-son-son
Notre première destination était Briançon, une ville fortifiée près de la frontière Italienne (15km) riche en histoire commerciale et militaire.


Cette ville est juchée à près de 1300m d'altitude à la croisée de 5 grandes vallées. Un peu plus de 4h de trains ont été nécessaire pour se rendre à la gare Briançonnaise. Là, Walter du gîte du petit Phoque nous attentait avec plein d'idées de randonnées et de bons petits plats cuisinés pour nous. Le premier jour, nous sommes partis à la conquête du fort de l'Infernet, un bâtiment situé à près de 2300m d'altitude et qui surplombe tout le Briançonnais. Malheureusement, malgré une température d'été sur Grenoble, la neige se fait très présente passé les 2000m et nous empêche de se rendre au sommet. Sur le parcours, nous avons vu plusieurs coulées d'avalanches, mais aucun risque qu'elles ne se remettent en mouvement. La neige de ces coulées est très compacte et il y a de grosse roches qui y «flotte».
Le fort des 3 têtes
L'entrée de la citée Vauban
Tout au long du parcours, on voit les différents forts de la ville et c'est très impressionnant. On s'imagine les combats et l'histoire qui s'y est déroulé. C'est un certain M. Vauban, architecte ingénieur stratège militaire qui a conçu les fortifications de cette place. Notre deuxième jour à Briançon s'est levée sur des nuages et un peu de pluie. Nous (Francis et Marion) voulions alors aller faire la Via ferratta et rejoindre Johanne au sommet d'une randonnée mais la pluie rendait les prises impraticables. Nous avons donc fait la randonnée avec Johanne et le beau temps nous a suivi toute la journée. Ce sentier nous menait à la Croix de Toulouse, où nous avions une belle vue sur tous les forts et les vallées. Cette fois-ci la neige ne nous a pas incommodée. À notre retour sur le plancher des vaches (à 1300m), nous avons ramassé notre stock au gîte et nous avons fait une visite guidée de l'ancienne ville fortifiée. Très intéressant historiquement.
La vieille ville fortifiée de Briançon
On nous a dit qu'il y avait du monde là depuis 8 siècles avant JC. Les gens s'y installaient car c'est un chemin obligé pour traverser les alpes par les vallées.
Le retour à Grenoble s'est bien fait avec la SNCF et ses contrôleurs à petite casquette.

mardi 19 avril 2011

Avant-goût Italien




Samedi matin, toujours en compagnie de Julien, nous sommes partis vers Chambéry pour se promener un petit 3h dans cette ville un peu au nord de Grenoble. Nous y avons vu de belles choses dans le vieux quartier et un marché qui sentait les produits frais. Après notre petite promenade et une recherche de wifi infructueuse, nous avons rejoins notre lift de covoiturage à la gare. C'était un voyage de 3h30 dans une vieille Peugeot 405 qui nous attendait. Les paysages de montagnes sont pas mal cool et le voyage passe assez rapidement. La frontière France/Italie est dans le tunnel du Fréjus, qui fait près de 13km. Du côté Italien, on voit plein de châteaux sur le sommet de petites montagnes autour de l'autoroute et les tunnels sont fréquents.

24h à Torino
Arrivé à Torino, on voit immédiatement que les Italiens conduisent en fous... On passe sur la rouge, on roule hyper vite, on se gare sur la ligne pointillée, tout le monde se coupe sans clignoter, etc. Sacrés Italiens.
En descendant de la voiture, nous nous sommes dirigés à pied vers le centre-ville où les marchés, les grandes places et la Pizza nous attendaient. Nous étions toujours à la recherche de wifi parce que nous étions partis sans les infos de l’hôtel. Nous pratiquons notre prononciation des mots affichés un peu partout et nous arrivons à négocier avec beaucoup de difficultés une crête de fraises de 2kg. On pensait que c'était 1 €, mais c'était 4€. Sacrés Italiens.

On continue la promenade à travers les rues piétonnes et les arcades qui bordent les rues jusqu'à ce que l'on se cherche quelque part pour manger de la pizza. On demande alors à un vieil homme sur le rue et il se démène en Italien pour nous donner des indications pour son resto préféré... C'est intense et on finit par saisir là où il veut nous envoyer. On s'y rend, mais il devait nous manquer un petit détail alors nous continuons et trouvons une petite place gérée par un certain Angello, qui est le serveur et le cuisinier. Là non plus, personne ne parle anglais ou français alors on baragouine en ajoutant des I et des O à la fin des mots français et on fini par se faire comprendre. Les pizza sont écoeurantes :) Sacrés Italiens.

Le soir, nous nous sommes rendus à l’hôtel qui était un peu loin du centre-ville alors le lendemain matin, nous avons pris le tram pour revenir dans le centre de l'action. Les trams sont assez intenses. La majorité de la flotte date des années 1940 et les plus anciens qui roulent encore sont sortis des usines en 1934.

Années 40
Années 30
















Le dimanche, on se promène encore, on boit de bons cappuccini (au pluriel), on se gave de gelato et on visite le musée du cinéma. C'est un bien jolie musé interactif et vivant.
On finit la journée en retrouvant notre lift à la gare pour notre retour au côté obscur de la force  (changer «obscur» par «Français» et «de la force» par «des Alpes»).

Et voila, c'est déjà l'école qui recommence.

Vous aurez compris qu'ils veulent dire «Breuvages frais»

Une Ferrari en Italie :)
c'est qui eux?
Les photos

dimanche 10 avril 2011

Une semaine bien remplie

Mardi Voironnais
Cette semaine, nous sommes allés visiter Voiron, une petite ville en direction de Lyon en compagnie de Julius et Julien. Après les cours matinaux des trois gars, nous avons pris un gros repas au RestoU de l'école puis nous nous sommes lancés dans un train pour un gros 20 minutes. Le contrôleur était fort sympathique et il nous a tenu bonne compagnie. Il nous trouvait fou de venir en France alors que tous les Français rêvaient d'aller au Canada!

Église St-Bruno

Arrivés à Voiron, nous nous sommes dirigés vers la belle église de St-Bruno qui est en plein centre du village. Pas mal jolie, avec une grande place où les gens se réunissent.
Suite à cela, nous nous sommes dirigés vers la distillerie de la Grande Chartreuse. C'est là que l'alcool fort de la région est distillé, entreposé puis expédié partout dans le monde. La Chartreuse est composé d'alcool, de sucre et d'un mélange de 130 plantes et fleurs qui lui donne tout un goût. Le mélange de toutes ces plantes est fait par les pères Chartreux au monastère dans les montagnes puis expédié à Voiron pour la production. Le temps de vieillissement de la liqueur est gardé secret tout comme la recette, mais on peut visiter les caves avec les immenses tonneaux contenants entre 10 000 et 50 000L chacun.


À notre sortie, nous avons fait une petite pause sur une terrasse ombragée puisque le soleil était insoutenable. À l'office du tourisme de la place, on nous avait donné un petit guide des choses à voir à Voiron alors nous avons décidé de se rendre au dernier point de la marche. Le plan était assez mal fait alors nous avons eu de la difficulté à trouver là où nous voulions aller. Malgré tout cela, nous avons trouvé la tour Barral qui surplombe la ville derrière l’hôpital. C'est le vestige d'un château du XIIIe siècle qui est un peu en train de s'écrouler.

La tour Barral
Finalement nous avons été voir l'église St-Pierre, une vieille affaire bien restaurée qui date du 9e siècle.
L'église St-Pierre
Jeudi Via Ferrata
Jeudi après-midi, c'était le moment d'aller essayer la via ferrata de la bastille de Grenoble. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est une sorte d'échelle encrée dans les parois rocheuses où l'on peut grimper en s'attachant sur un câble d'acier qui longe le parcours. Quelques variations avec des ponts et différents passages sont là pour amener du piquant à la montée. C'est un peu à mi-chemin entre l'escalade et la randonnée. On peut pratiquer cette activité seul contrairement à l'escalade où l'on doit avoir quelqu'un pour nous assurer. En Europe, les via ferratas sont très répandues et surtout elles sont gratuites lorsque les grimpeurs ont leur équipements. C'est une installation appartenant à la ville et qui est entretenue par celle-ci au même titre que les jeux pour enfants dans les parcs, ce sont des jeux pour adultes :).

Julien et Marion sur le pont



Arrivée à la Bastille

Finalement, nos semaines à Grenoble passent à une vitesse folle. Nous avons déjà passé un peu plus de la moitié de notre voyage et nous en redemandons.


P.S. N'hésitez pas à aller voir ici pour plus de photos

Une petite fin de semaine tranquille

Petite fin de semaine tranquille

Vendredi dernier nous étions le 1er avril, tout le monde le sais. Et bien dans le journal le GRENEWS, il y avait un article sur le DAHU. http://www.citylocalnews.com/actualite/2011/04/01/vendredi-venez-chasser-le-dahu

Nous étions convoqués en tant que citoyens Grenoblois à aller chasser le dahu, une bête qui ressemble à une chèvre des montagnes ayant les pattes du côté gauche plus court que celles de droite. L’article était étrange et a mis la puce à l’oreille de notre ami Julien. Il nous a dit qu’il devait bien avoir un poisson d’avril dans le journal hebdomadaire. Avec curiosité nous avons parcouru le journal et nous avons trouvé l’article mentionné ci-haut. Rien n’avait l’air bizarre jusqu’au moment où nous avons décidé de rechercher sur Internet ce qu’était le Dahu. Wiki nous à fait bien rire en nous expliquant que le Dahu est une bête imaginaire des montagnes de l’Isère (Région). Cette bête serait chassée dans les montagnes à tous les 1er avril. Le but serait en groupe d’amener une personne à la chasse au Dahu, de l’amener loin dans la montagne et de lui demander de tenir le sac dans lequel la bête serait capturée. Une fois bien perdu, il s’agit de dire à cette personne un peu naïve de rester sur place et d’attendre qu’on attrape la bête, sorte d’excuse poche pour profiter de la naïveté du gars et quitter la montagne. C’est mesquin non! 
Enfin, notre vendredi était bien calme jusqu’au moment où nous cherchions quoi en faire. Nous avions eu bien du plaisir à souper du bon pâté chinois dans la cours, mais nous manquions d’inspiration. C’est alors que Marion eut la brillante idée d'aller manger de la crème glacée. (Vous souvenez-vous du statut facebook de Marion?) Nous nous sommes donc rendus au centre-ville pour manger du gelatos, qui  était beaucoup trop cher. Suite à cela, nous discutions sur le coin d’une rue assis sur nos vélos et on vit une parade de vélo traverser la rue. L’espace d’un instant on s’est regardés et nous n’avons même pas eu besoin de dire quoi que ce soit que nous étions déjà partis à leur rencontre.  
Marion à gauche complètement floue et la tête de Francis juste à côté
La parade de vélo était organisée par « un petit vélo dans la tête ». Nous paradions dans les rues de Grenoble pour montrer aux automobilistes qu’à Grenoble, le vélo ça roule. Certains vélos étaient décorés de lanternes, d’autres étaient modifiés et plusieurs étaient allumés grâce à de petites DEL. Nous avons découvert plusieurs recoins de Grenoble ainsi que des œuvres d’art sur le Campus Universitaire observable que la nuit. Un peu plus d’une centaine de cycliste s’y était rassemblés.

Samedi matin, nous partions à l’aventure en vélo. Après environ 15 minutes, nous avons garés nos bécanes tout près du village des Alloves, pour partir en randonnée. Après une montée d'une trenatine de minute, nous nous sommes arrêtés dans un parc pour prendre une pause, le soleil tapait, le gazon était bien vert et nous avions une vue sur la ville de Grenoble, les montagnes vertes, rouges et blanches. 

Premier arrêt : Le fort du murier à une distance de 1 km. La montée fut rapide, tout en haut, le fort du Murier n'était pas accessible au public à cette période de l'année. Bien que nous ayons essayé de faire le tour nos tentatives ont été vaines.







Ensuite, nous sommes partis à la recherche d'une cache de Géocaching située dans le village du Mûrier à côté d'un ancien lavoir à vêtements. Francis n'a eu aucune difficulté à la trouver.

Par la suite, nous avons suivis les indication vers le fort des 4 seigneurs cette fois-ci fort bien haut dans les montagnes. Les gars y sont aller pour trouver une cache, Marion en avait marre, juste avant la grosse montée elle est resté dans la forêt pour s'y reposer. 

Le fort dans la montagne était un fort abandonné et barricadé. À notre arrivée, un groupe de jeunes garçons y était entrés et il y en avait un qui était à l'intérieur du trou que l'on voit sur la photo ci-dessous. Le fort était carrément à l'intérieur du sommet de la montagne.

Sortie du fort!



Au retour, nous nous sommes séparé, Julien est allé se préparé pour le Gala GI (génie industriel) et Francis et Marion sont allé au SPAR (super marché) pour compléter leur emplettes dans le but d'avoir de la viande fraîche pour le BBQ international que nous recevions le samedi soir. 

Cette fois-ci, nous avions invité une Finlandaise, un Québécois, un Danois, un Allemand et un Brésilien. Au menu: papillotes de légumes que nous offrions et chacun amenait sa viande. Pour dessert, Mia (la finlandaise) nous a préparé des bananas boat (banane avec du chocolat cuit dans du papier d'alu). Ce fut une réussite une fois de plus, avec une ambiance bien différente de ce qu'on a vécu la semaine d'avant. 
de gauche à droite: Youssef (brésilien), Francis, Kevin (Québécois), Marion, le Danois, Mia (Finlandaise) et Julius (Allemand)

Le lendemain, nous étions vedge... C'est un appel de Sarah, une amie de Marion vivant à Grenoble, qui nous proposait d'aller monter Chamechaude. Une montagne faisant partie du massif de la chartreuse. Sarah nous amena faire une randonnée assez cool. La montée était raide et rempli de pierrier (grandes dalles de petites roches qui forme des éboulis). La vue d'en haut nous permettait de voir presqu'à 360 degré. C'est toujours aussi magnifiques. 




Pour ma part, (Marion) je ne m'attendais pas à faire autant de randonnée à Grenoble, mais je trouve ça fantastique

Ce fut notre petite fin de semaine tranquille.