dimanche 16 janvier 2011

Randonnée en Montagne

Hier nous sommes allés faire de la randonnée en raquette avec le Club Alpin Français (CAF), et non la Caisse d'Allocation Familiale. Le départ était à 8h15 à la maison de la culture surnommée MC2. Nous nous sommes levé de peine et de misère à 6h45, nous avons déjeuné un oeuf et du pain croûté avec Nutella, confiture et tout le tralala. 7h45 c'est le départ de la maison et nous arrivons au stationnement à 8h00. La majorité des gens inscrit à la sortie sont déjà arrivés et ce sont des gens âgé entre 30 et 70 ans. Nous étions la relève! Il est 8h30 c'est le départ, nous embarquons dans les voitures et faisons route vers le Massif du Vercors. Après 1 heure de route nous stationnons la voiture, nous sommes déjà à environ 1200 m d'altitude. Nous partons avec notre matos :   petit sac à dos contenant une pelle, une sonde et un ARVA ou DVA (Détecteur de Victimes d'Avalanches). L'essentiel obligatoire lors d'une sortie avec le CAF. Sans oublier notre petit lunch et nos raquettes à neige. La randonnée commence par un sentier rocheux assez large qui monte. Plus on marche plus a neige apparaît. Au bout d'une heure de marche on arrive à la section où nous devons traverser la base de la montagne, ce sont des champs. On y voit des arbres et du gazon. La croûte de neige est très mince, nous n'utilisons pas encore nos raquettes. Plus nous avançons plus il y a du brouillard, les Français râlent... car il annonçait du soleil... Après quelques minutes le brouillard se dissipe et fait place au soleil, c'est magnifique. On voit de plus en plus devant nous et on se retrouve juste au dessus des nuages. Tout le monde continu à marcher et je me dit intérieurement :"Wow, que c'est beau!"


Nous croisons le refuge de la Molière et une petite cabane crasseuse un peu plus loin. C'est le temps de faire une pause à nouveau. Nous cassons la croûte et repartons. Cette fois on enfile les raquettes car il y a de plus en plus de neige.
On se retrouve très vite à longer une piste de ski de fond classique et coup de patin. Notre guide nous avertit que nous ne devons pas marcher dans la piste car les skieurs paient une taxe pour garder leurs pistes en bon état. La marche va bon train et nous arrivons au sommet d'un petit plateau où il y a un peu de vent frais et un soleil éblouissant. Le Soleil nous réchauffe, c'est une température de printemps très agréable.


C'est à cette endroit que nous décidons de dîner (déjeuner). Francis et moi sommes affamés. Le petit déjeuner est loin derrière. Suite à cette pause le groupe se divise en 2. .La moitié reste là où nous avons mangé pour faire la sieste au soleil et l'autre moitié sommes partis à la conquête du 2e sommet de la journée : la Sure. Après 30 minutes de raquette, nous ne sommes pas encore rendu et décidons de rebrousser chemin. Nous rejoignons notre groupe de dormeurs pour repartir vers la crête du Sornin.


La montée est facile mais longue, nos raquetteur du CAF sont très en forme. Ils courent presque dans les sentiers et Marion à peine à garder le rythme. À la fin elle fermait la marche. En redescendant, nous avons pris un chemin assez à pic et on devait presque "courir" pour garder notre équilibre. La descente fut très rapide et nous nous sommes rendu aux voitures avec facilité sans nos raquettes car la neige disparue assez rapidement pour faire place à de la terre "bouetteuse", des roches et du gazon.  De retour vers la maison nous faisons un arrêt au café du village le plus proche pour prendre un chocolat chaud et un grand verre d'eau. 
C'est ainsi que notre aventure ce termine, de retour à Grenoble Francis et moi sommes complètement épuisé et tombons comme des roches après l'écoute d'un épisode de "Weeds". C'est assez drôle pour ceux qui ne connaissent pas!





Bonne nuit et à bientôt 

vendredi 14 janvier 2011

Grenoble et ses montagnes




Nous commençons à être bien installé dans notre studio et nous découvrons notre nouvelle ville tranquillement. Les nuages et la pluie sont partis et on fait place à un magnifique décor à travers les immeubles.

Francis sur la piste semi-éclairée de la montagne
Mercredi soir, nous sommes allés faire une activité de découverte du ski de randonnée. Je ne sais pas si vous connaissez cela, mais nous ne connaissions pas. On peut dire que le ski de randonnée est au ski alpin ce que la raquette est à la motoneige. C'est un sport assez intense. Il se pratique avec des ski à fixations à pivot, un peu comme le ski de fond, mais ils ont un verrou à l'arrière pour fixer la botte comme en ski alpin. Les bottes sont semblables à celles du ski alpin mais elles ont loquet à l'arrière pour libérer la cheville un peu comme certaines bottes de ski alpin. Pour monter la montagne, on installe des peaux de phoque synthétique sous la spatule des skis et avec cela, il est presque impossible de reculer. Pour la descente, on retire les peaux, on fixe les bottes et on se retrouve avec des ski alpins. Une amie de Marion qui est de Grenoble nous avait emmené à Chamrousse, une grosse station de ski qui a été développée avec les jeux olympiques de 1968. La base de la station se trouve à environ 1600m d'altitude (Mont Marcy, le plus haut des Adirondacks: 1629m) et monte jusqu'à 2250m. Il y avait ce soir là une compétition de ski de randonnée et une activité d'initiation. Comme la station de ski est fermée le soir, les randonneurs peuvent profiter des pistes gratuitement, mais la lampe frontale est de mise. Nous avons donc fait une petite montée et une descente. Ce fut assez difficile pour Marion qui est une habituée de la planche.
Francis qui frotte la peau de phoque :)
Après la compétition et notre petit tour, un repas était servit à tous les participants... Il était rendu 21h30. Ici, on mange tard!

Un Métrovélo
Plus tôt dans journée, nous nous sommes loué des Métrovélo. C'est un peu comme le Bixi de Montréal, mais on loue un vélo pour une durée déterminée. Nous les avons pour 6 mois et ils fournissent un cadenas. Ils sont beaucoup plus légers que les Bixi et nous sommes satisfaits de ces vélos.






Jeudi, nous sommes allés visiter le fort de la Bastille. C'est un fort qui a été érigé dans les années 1800 dans la montagne tout près du centre-ville. La majeur partie est à environ 400m et plus de 1200 marches sont nécessaires pour s'y rendre. Du haut de la Bastille nous apercevons les massifs de Belledonnes et du Vercors ainsi que toute l'agglomération Grenobloise. Tout au long du chemin pour s'y rendre on peut croiser des stations d'exercices ou d'étirement.


La Bastille


Sinon, éh bien nous mangeons très bien et profitons de tous les commerces qui se terminent en "erie" et demain, nous allons faire une randonnée de raquette avec le Club Alpin Français. Nous vous en donnerons des nouvelles.
Deux joyeux lurons



mardi 11 janvier 2011

Paris (suite)

Devant le Panthéon
Cette dernière journée à Paris nous a permis de voir le Panthéon, les jardins du Luxembourg et le métro avec une amie de Francis, Julie, qui était à Paris. Son copain étant Français, ils ont pu nous donner quelques astuces sur la ville, comme de passer à deux sur un billet de métro. Comme nous sommes des touristes, les contrôleurs du métro ne devraient pas nous écœurer. De plus, les contrôles sont très rare. Éh bien nous avons été contrôlé et Marion a dit qu'elle avait jeté son billet avec un bon accent québécois et ils nous ont laissé passer sans problèmes! Héhé, sinon on aurait dû payer une amende salée!

Basilique Sacré-Coeur avec le chansonnier
Suite à cela, nos amis nous ont suggérer d'aller voir le quartier de Montmartre, celui d'Amélie Poulin. Au sommet de cette petite colline il y a la basilique Sacré-Cœur. De là, on a une belle vue sur toute la ville et  le soleil se couchait au moment où nous arrivions. Nous en avons profité pour faire de beaux clichés. Au bas des escaliers de la basilique, un chansonnier s'était installé pour donner un spectacle aux touristes présents. Il était talentueux.



Paris le soir


Le Moulin Rouge
Par la suite, nous avons descendu Montmartre pour se rendre jusqu'au fameux Moulin Rouge. La rue de cet établissement est remplis de sex shop et de bordels. Bref, ça ressemble à la rue Ste-Catherine. Vite vite retour à l'hôtel pour dormir puisque nous prenons le train à 6h30 le lendemain matin.






Le TGV Français


Le jour du départ pour Grenoble,  nous sommes parti de l'hôtel à 5h45 avec toutes nos valises et nos bagages pour se rendre à la gare de Lyon qui était tout près. Ça a tout de même été très difficile de s'y rendre à cause du chargement, la valise de Marion a fait son dernier voyage si vous voyez ce que je veux dire.... Nous y sommes arrivés et le train nous y attendait. Il nous a mené à destination sans histoires. Dès notre sortie du train, la propriétaire de notre logement nous a trouvé puis nous a emmené avec leur fourgon (camion) vers l'appartement. Nous nous sommes retrouvés dans un jolie studio parfait pour nous. À la sortie de la gare nous avons été déçu de voir que le paysage autour de la ville se composait de bases de montagnes dans le brouillard. Nous n'avons pas encore pris de photos de Grenoble puisque le temps est gris et aujourd'hui (mardi), c'est la pluie battante. Marion a commencé l'école, mais il y a quelque problèmes au niveau de son horaire. Tout devrait s'arranger au courant de la semaine. Francis lui s'est promené aujourd'hui, visite du centre ville et achats de trucs nécessaire pour l'appartement. Le TRAM de Grenoble est très beau à voir aller, c'est doux et simple. Nous sommes actuellement à la recherche de vélos usagés pour nos déplacements.

Nous avons un cellulaire où vous pouvez nous envoyer des messages textes (25¢ avec Fido) par message international. Le numéro à composer est le :
+330642420627
Le "+" est important.
Voila, on vous redonne des nouvelles sous peu.

samedi 8 janvier 2011

Paris

À notre arrivée à Paris, la pluie et les nuages étaient bien installés. Nous sommes embarqués dans deux petits autobus nous attendaient à l'aéroport et ils nous ont conduit à l'hôtel. Arrivé là, nos chambres n'étaient pas prêtes alors nous sommes allés marcher dans les environs à la recherche de bouffe. Nous avons trouvé un petit café sympathique où le beurre est à l'honneur. Quelques participants du programme de l'Office Franco-Québécois pour la jeunesse (OFQJ) qui logeaient au même hôtel s'y trouvaient déjà. Un brin de jasette avec eux puis nous sommes partis marcher vers la Colonne de juillet et le port de l'Arsenal. Nous nous sommes aventurés sur d'étroits trottoirs au bord de la seine puis nous sommes revenus nous installer dans notre chambre d'hôtel. Petit souper rapido puis dodo à 19h.


Une nuit en deux temps puis c'était le petit dèj à 8h. Nous nous sommes inscrit aux Bixi parisiens, les Vélib', afin de se promener un peu. Premier escale à Notre Dame de Paris, grande cathédrale à l'architecture gotique. Avis aux intéressés, ils recrutent activement des prêtre à l'aide d'affiches un peu partout. 





Marion supporte la tour!
On reprend le vélo, direction la tour FL, euh Eiffel. Les 680 marches des 2 premiers paliers ne nous effrayaient pas. C'est partis nous montons. Armés de notre canon, non Nikon, nous avons joué les touristes. Ensuite, nous avons marché vers l'arc de Triomphe puis les champs Élisée et le musé du Louvre (vu de l'extérieur). Petit dîner chez Quick, un substitut McDonaldien Européen pas mauvais du tout. Nous avons pris quelques 250 photos :) En voici quelques une en rafale.



L'envol

Bonjour à tous,
À la maison
voici le tout début du récit de notre aventure, qui a commencé sur une fin d'après-midi de janvier, au froid de Montréal. Tout a commencé par l'embarquement des bagages dans les voitures de nos chers mamans. Imaginez 113 kg de bagages, une voitures ce n'était pas assez! Les voitures ont roulées jusqu'aux portes de l'aéroport Pierre-Elliot Trudeau dans un léger trafic sur le Métropolitain. Une fois rendu, ce fût le temps de dire pour une dernière fois au revoir à notre famille pour aller rejoindre la zone des vols internationaux. Une attente sans histoire. À l'embarquement nous nous sommes rendus compte que nous avions la meilleure place de l'avion : à côté de la sortie d'urgence, au hublot. Ce fut un plaisir de s'étendre les jambes à volonté. Le vol s'est bien déroulé. Nous sommes arrivés à Paris avec 1h de retard, et environ 1h de sommeil dans le corps. Bon matin! Il est 8h45 et notre journée commence.